Quels genres d’emballages sont présents autour de vous : certainement des emballages en plastique, en bois, en carton, en métal, etc. ? L’un est-il meilleur pour l’environnement que l’autre ? Pour le savoir, il faut déterminer ce qui fait qu’un emballage est « écologique ». Heureusement pour vous, vous n’avez pas besoin de chercher très loin pour obtenir une réponse à cette question. Lisez simplement ce qui suit.
Les 5 R pour un emballage écologique
Avant de commencer, nous voudrions faire une remarque importante : chaque emballage en soi implique de la durabilité. Parce que grâce à un emballage…
- un produit (frais) dure plus longtemps,
- un produit est mieux protégé contre les dommages pendant le transport.
L’emballage lui-même est donc une source de durabilité. Cependant, la question maintenant est de savoir comment emballer, et avec quoi.
► 1. Réduire
Un emballage peut être qualifié de « écologique » lorsqu’il est léger et/ou compact. Il réduit la quantité de matière utilisée et réduit les émissions de CO2, car d’autres colis peuvent être envoyés en même temps par une entreprise de messagerie, par exemple. Il faut également s’attendre à ce que les services de messagerie prennent davantage en compte le volume d’un colis plutôt que son poids à l’avenir. Ceci se traduira alors par un nouveau calcul des frais d’expédition. D’ici à ce que la décision tombe, voici quelques exemples de solutions d’emballages compactes :
Caisse à hauteur variable
La caisse à hauteur variable est unique en son genre parce qu’elle est dotée de rabats avec rainures. Ces derniers peuvent être coupés et pliés tous les 1 ou 2,5 cm. Il est ainsi facile d’adapter la caisse à la taille du produit. C’est particulièrement utile si vous expédiez des produits qui diffèrent légèrement les uns des autres au niveau dimensions. Résultat ? Des caisses plus compactes avec moins de calage et moins de ruban adhésif.
Emballages sur mesure
La façon la plus efficace de garder un emballage compact est de l’adapter à votre produit. Il existe évidemment des solutions simples à cette problématique. Nous avons, par exemple, des emballages spécifiques pour bouteilles, livres ou vêtements. Ils s’adaptent parfaitement à votre produit et ne nécessitent souvent pas de calage supplémentaire.
► 2. Réutiliser
La durabilité est souvent mentionnée en même temps que la réutilisabilité. L’emballage est réutilisable lorsque vous pouvez lui donner une nouvelle vie, dans son état originel, de préférence aussi souvent que possible. Il ne faut pas fabriquer autant d’exemplaires d’un emballage réutilisable que d’un jetable. En conséquence, nous avons besoin de moins de matières premières et nous produisons donc moins de déchets. En d’autres termes, les produits réutilisables sont les moins nocifs pour l’environnement. Quelques exemples sont donnés ci-dessous :
Sac en polypropylène tissé
La directive européenne 2015/720 stipule que les sacs plastique doivent être réutilisables. Pour être réutilisable, un sac plastique doit avoir une épaisseur d’au moins 50 microns. Par conséquent, les sacs légers qu’un consommateur recevait au supermarché disparaissent déjà des rues. Une bonne alternative écologique à ces sacs est le sac en polypropylène tissé. Il est extrêmement résistant et peut être réutilisé jusqu’à 400 fois. D’autres sacs résistants sont disponibles en polyester, en toile de jute ou en coton.
Bac navette et palette plastique
Il y a tellement de façons de transporter vos marchandises… L’une des meilleures solutions réutilisables est le bac navette. Il est principalement utilisé par les entreprises qui veulent expédier leurs produits « en interne », c’est-à-dire depuis et vers leurs magasins ou autres succursales. Le bac navette est en polypropylène. Cela le rend non seulement solide, mais aussi léger. Une fois déchargés, les bacs peuvent être insérés les uns dans les autres de façon à ce qu’ils ne prennent qu’un minimum de place.
Un autre exemple est la palette en plastique. Elle peut aussi facilement être réutilisée un plus grand nombre de fois, contrairement aux variantes en carton ou en fibre de bois. Elle est également beaucoup plus légère que les palettes en bois standard. Cela équivaut à une réduction des émissions de CO2 pendant le transport.
► 3. Remplacer
Troisièmement, nous devons être conscients qu’il existe une alternative écologique pour presque tous les emballages. Il peut s’agir de produits entièrement ou partiellement recyclables, fabriqués à partir de matières recyclées ou de matières premières renouvelables. Voici quelques exemples d’alternatives de plus en plus populaires :
► 4. Renouveler
Les emballages renouvelables sont fabriqués à partir de matières premières d’origine 100 % organique. Ils sont « renouvelables » parce que la nature peut continuer à nous les fournir presque indéfiniment. Le papier et le carton en sont des exemples bien connus. Grâce à la gestion durable des forêts, le bois (matière première du papier) peut être renouvelé à l’infini. D’autres exemples de ces sources renouvelables sont :
Bambou et amidon végétal
Le bambou ou l’amidon est souvent utilisé comme alternative aux plastiques jetables. Ces matériaux se décomposent naturellement et facilement dans l’environnement grâce à leur origine végétale. Les applications les plus fréquemment utilisées sont les particules de calage à base de petits pois ou les coussins d’air à base de fécule de pomme de terre.
Bioplastiques
Les bioplastiques sont conformes à la norme européenne EN16575 et sont entièrement ou partiellement fabriqués à partir de biomasse. Les propriétés des bioplastiques se sont considérablement améliorées ces dernières années et peuvent concurrencer les plastiques conventionnels en termes de flexibilité, d’imprimabilité, de transparence, etc.
Une forme connue de bioplastique est le PLA (acide polylactique). Il s’agit d’un matériau transparent adapté à l’emballage et fabriqué principalement à partir de fécule de maïs. Il est utilisé, entre autres, pour la fabrication de couverts, de vaisselle et comme revêtement pour les gobelets en carton.
► 5. Recycler
Un dernier facteur qui peut déterminer la fonction « écologique » d’un emballage est la mesure dans laquelle il peut être recyclé. L’importance du recyclage se reflète également dans la politique de l’UE. Elle vise une économie circulaire : les déchets d’aujourd’hui doivent devenir les matières premières de demain.
Si vous voulez recycler, vous devez d’abord trier. Afin de faciliter ce processus pour le consommateur, il est conseillé d’emballer avec des mono-matériaux. Cela signifie que vous utilisez un seul type de matière première pour toutes les parties de l’emballage (= papier, plastique, verre, bois, etc.). Tout peut se retrouver dans le même cycle de tri en une seule fois. En voici des exemples concrets :
Des emballages en papier ou en carton
Le papier et le carton sont les matières les plus recyclées en Europe. En Belgique, on estime que jusqu’à 90 % du papier et du carton sont collectés pour être recyclés. L’emballage avec du papier comme mono-matière pourrait ressembler à ceci :
Des emballages en plastique
Pour certaines applications, il est préférable et plus écologique de choisir un emballage entièrement en plastique. Le plastique est facile à recycler. C’est quelque chose qui fait déjà l’objet d’un bon suivi dans les entreprises. Si vous souhaitez utiliser le plastique comme mono-matière, vous vous retrouverez bientôt dans des sacs d’expédition, des gobelets, etc. Combinez-vous différents types de plastique dans un même emballage ? Veuillez à ce que les pièces soient faciles à séparer. Les différents types de plastiques nécessitent souvent des procédés de recyclage différents.
L’avenir du plastique est déterminé par le processus de tri. Plus nous séparons efficacement les différents types de plastique, plus nous pouvons recycler et réutiliser le plastique. Après tout, le plastique reste l’un des déchets les meilleurs et les plus recyclables.